On dit que pour être en bonne santé il suffit de « consommer de tout, mais en quantités raisonnables ». Cette règle de sagesse populaire s’applique particulièrement bien au soleil dont on sait qu’il est bienfaisant sous certaines conditions, mais qu’il peut s’avérer nocif si on s’y expose trop longtemps ou sans protections suffisantes.
Le soleil, allié ou ennemi ?
La réponse c’est : les deux. En effet, les rayons ultra-violets du soleil sont indéniablement une source de bienfaits pour l’environnement et pour notre organisme. Ils détruisent certains microbes, ils peuvent guérir certaines maladies de la peau et ils sont indispensables à la synthèse de la vitamine D.
Le soleil est également bon pour le moral, il a un effet apaisant et peut aider à mieux dormir. Mais en cas de surexposition, ses rayons peuvent présenter plusieurs risques, voire même un véritable danger, et ceci, même s’il est caché derrière les nuages.
La lumière est composée d’une infinité d’ondes électromagnétiques plus ou moins longues :
– les infrarouges, qui sont des ondes longues invisibles à l’œil nu ;
– les ondes moyennes qui composent le spectre de lumière visible et ses couleurs ;
– les ultra-violets – UVA, UVB et UVC – qui sont des ondes courtes invisibles.
Les UVA et les UVB sont particulièrement à éviter car ils traversent la couche d’ozone et peuvent provoquer une insolation, affaiblir nos défenses immunitaires, accélérer le vieillissement de la peau ou provoquer un cancer, et causer des problèmes oculaires. Les rayons UVC sont par contre sans danger car ils sont bloqués par la couche atmosphérique.
Les mille et une couleurs de l’arc-en-ciel
L’œil est un organe extraordinaire capable de percevoir un nombre impressionnant de couleurs. La couche postérieure de la rétine est tapissée de 125 millions de neurones photorécepteurs : d’une part des bâtonnets qui captent les nuances de gris quand la lumière est faible et d’autre part des cônes sensibles aux couleurs. Ces cônes sont pour ainsi dire « spécialisés » : certains captent exclusivement la lumière bleue, d’autres la verte et le reste la rouge. Les cônes convertissent l’énergie lumineuse en signaux neurochimiques déchiffrables par le cerveau. La couleur qu’on perçoit comme jaune, par exemple, est le produit d’un mélange de lumière rouge et de lumière verte. Quand nous regardons un objet jaune, le cerveau décode sa couleur à l’aide des signaux rouges et verts transmis par les cônes concernés. Il analyse et additionne alors ces signaux : rouge + vert = jaune.
Les cônes ne captent pas une seule variété de vert, bleu ou rouge mais environ 200 nuances de chaque couleur. Si on multiplie 200 x 200 x 200, on arrive à 8 millions de couleurs que le cerveau est théoriquement capable de déchiffrer ! En réalité, la plupart des gens en distinguent seulement… 1 à 2 millions. Ce qui n’est pas mal !
Protection, confort, tendance
L’œil est un organe très perforant mais également très fragile : il est sensible à la lumière visible qui peut l’éblouir, mais aussi aux rayons UV invisibles qui peuvent l’endommager.
Pourquoi opter pour des lentilles polarisées ?
– elles bloquent 100% des UV nocifs ;
– elles diminuent l’éblouissement causé par la lumière directe ;
– elles diminuent l’éblouissement causé par la lumière indirecte, mais tout aussi nuisible, réfléchie par le sable, l’eau, la neige et les surfaces vitrées comme un pare-brise ;
– elles permettent de mieux distinguer la grande variété des couleurs qui nous entourent et augmentent les contrastes.
Question look, les solaires sont aussi un accessoire de mode dont on ne peut plus se passer.
Les lentilles polarisées sont indispensables dans les sports nautiques ou la pêche, les activités de montagne et la conduite automobile. Leur multifonctionnalité et leur qualité supérieure font qu’il est judicieux de les porter en toute occasion.
Certaines solaires peu dispendieuses peuvent afficher qu’elles sont polarisées, mais est-ce toujours le cas ? Il existe plusieurs astuces pour le vérifier. Une méthode simple consiste à prendre 2 solaires. Mettez-en une sur votre visage et tenez l’autre perpendiculairement devant vous. Si vous voyez à travers la seconde paire, c’est qu’une des deux lunettes n’est pas polarisées. Si vous ne voyez que du noir, c’est qu’au moins une des deux l’est.
Pour plus d’informations, consultez la page « Sécurité au soleil » du gouvernement du Canada.