Tout le monde connaît la marque Oakley ; mais sait-on comment son créateur a réussi à se hisser au sommet du marché de l’équipement sportif ? L’histoire commence dans les années 70, dans l’antre d’un jeune « savant fou » bourré d’idées…
De la vente de garage aux podiums
C’est en 1975 que James Jannard se met à cogiter sur le caractère pratico-pratique et pour le moins stagnant du marché de l’optique. Des opportunités non exploitées se bousculent dans sa tête et il commence à imaginer des lunettes spécialement conçues pour offrir confort et sécurité aux motards. Le nom Oakley lui vient tout naturellement à l’esprit, car inspiré par « Oakley Anne » son fidèle setter anglais. Hanté par sa vision et muni de seulement 300 $, il s’enferme dans son garage et s’active à fabriquer une lunette inédite, la Oakley Grip, qu’il embarque dans le coffre de sa voiture et part vendre aux pilotes de motocross sur les terrains de course.
Séduite par la trouvaille, l’industrie du motocross de compétition adopte le modèle. Jannard fournira l’équipe pendant 17 ans, ajoutant des améliorations successives au prototype initial, comme par exemple la courbure du verre qui permet aux pilotes de voir plus clairement.
L’arsenal des champions
Électrisé par ce premier succès, Jannard décide d’élargir ses recherches vers les lunettes de sport en général. De retour dans son laboratoire, il exécute des tests avec divers designs et matériaux, dont l’Unobtainium, inventé et breveté par ses soins.
Grâce à Oakley, les lunettes sportives commencent à se frayer une place dans notre quotidien avec son second modèle : le Eyeshades®. Enveloppant comme un masque de skieur, conçu en Plutonite, un matériau léger, résistant aux chocs et sécuritaire en cas de chute, le modèle sera adopté par des athlètes de haut calibre comme les champions cyclistes Lance Armstrong et Greg LeMond.
La « Prizm lens technology »
La technologie Prizm™ mise au point par Oakley en 2015, produit un type de verres qui accentuent les contrastes, augmentent l’acuité des couleurs et des détails et maximisent ainsi l’expérience et la performance sportives. Contrairement aux verres teintés habituels qui atténuent la luminosité, les verres Prizm absorbent l’excédent de lumière rouge, bleue ou verte qui domine dans certains environnements.
Un paysage sous la neige, par exemple, offre une immense surface blanche pratiquement vierge de tout contraste. Les Prizm vont aller chercher des détails et du contraste dans la neige là où des verres polarisés n’en trouvent pas. Les Prizm ne se contentent pas de filtrer la quantité de lumière réfléchie ; elles vont plus loin en bloquant les ondes lumineuses responsables de l’uniformité de certains types de terrains, comme le blanc dominant d’un sol enneigé, le gris dominant d’une piste goudronnée ou le vert dominant d’un terrain de golf.
Jamais sans mes Oakley
Et pour ce qui est des modèles urbains, le défi est relevé avec tout autant de précision et de créativité, et la fidélisation d’une clientèle de plus en plus importante est la meilleure preuve qu’Oakley là pour répondre à tous les besoins.
40 ans après son premier trait de génie, Oakley continue d’élaborer des modèles réservés aux sportifs professionnels et amateurs, et diversifie son offre avec ses collections de sacs à dos, vêtements, casques, chaussures et montres. Qu’il s’agisse de course, de golf, de vélo, de VTT, de motocross ou de sports de glisse, tous les mordus d’émotions fortes sont à même de trouver la paire de Oakley qui les emballera.
Oakley c’est l’énergie, le besoin de se dépasser et le plaisir de briller autant sur un terrain de sport qu’à la terrasse d’un resto.
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